Child protection

2014

Results and impact :

Une amélioration de la procédure de détermination de l’intérêt supérieur de l’enfant (BID), une meilleure gestion des cas des enfants à besoins spécifiques et la diminution de l’arriéré des BIDs lié à la réinstallation ont été notées suite au recrutement de deux spécialistes en protection de l’enfance aux bureaux de Bujumbura et de Ruyigi, et d’une administratrice associée à la protection de l’enfance à Muyinga. Les capacités du staff ont ainsi pu être renforcées. Les progrès réalisés reflètent les objectifs du bureau en termes de préparation et soumissions de BIDs liés à des cas de réinstallation. Au total, 568 BIDs ont été achevés, dont 68 liés à des cas de réinstallation. Des BIDs ont aussi été préparés pour des enfants en ayant besoin pour des raisons de protection. L’arriéré de BIDs liés à des cas de réinstallation a été rattrapé au bureau de Ruyigi.

Les procédures de détermination de l’intérêt supérieur des enfants sont opérationnelles et des panels BIDs et des réunions de gestion de cas sont tenus à fréquence régulière dans chaque bureau. Des évaluations de l’intérêt supérieur de l’enfant (BIA) ont été élaborés dans une manière systématique pour tout enfant ayant des besoins spécifiques après son identification au centre de transit de Cishemere et lors de l’opération de régularisation qui a eu lieu à Bujumbura à la fin de l’année 2014. Des BIAs ont été actualisées pour tous les enfants qui avaient été identifiés lors de l’exercice de vérification en 2013. Le suivi régulier de tous les enfants à besoins spécifiques, ainsi que le suivi des enfants non-accompagnés placés en famille d’accueil (y compris de manière temporaire), ont été assurés par le partenaire du HCR.

Plusieurs formations, sensibilisations et ateliers ont été menés afin de renforcer les capacités du staff et celles des partenaires (formation sur les procédures standardisées, sensibilisation à la recherche familiale, établissement de règles pour la rédaction des BIDs, révision des procédures standardisées et introduction de nouvelles mesures concernant les cas liés à la réinstallation et la recherche familiale, amélioration de la coordination sur le lancement des recherches familiales, etc.). Les procédures standardisées inter-agences ont été finalisés et signés en avril 2014.

Les procédures de recherche familiale ont été diversifiées et précisées avec les partenaires afin de couvrir aussi bien les recherches transfrontalières dans le pays d’origine que les recherches au Burundi et les pays tiers, au-delà de la région des Grands Lacs.

La collection de données a été renforcée dans la seconde moitié de 2014. Les MasterLists des trois bureaux ont été mises à jour et la transmission d’informations avec les partenaires a été renforcée. La coordination entre les trois bureaux (BO Bujumbura, SO Muyinga et FO Ruyigi) a été considérablement développée, notamment dans le but d’harmoniser les procédures, interventions et collaboration avec les partenaires au niveau national.

Les structures communautaires ont été renforcées par la mise en place d’animateurs réfugiés dédiés à la protection de l’enfance qui ont collaboré avec les comités de protection de l’enfance dans les camps et en milieu urbain (également mis en place en 2014). La capacité des enfants à participer et contribuer à leur propre protection a été renforcée à travers des groupes de jeunes dans les camps. Une assistance a été apportée aux enfants vivant avec un handicap à travers des encadreurs-éducateurs dans les camps.

Unmet needs :

Les structures de comités d’enfants, y compris les clubs de jeunes et les comités de protection des enfants (CPE), sont à renforcer en 2015 afin d’améliorer la participation des enfants dans les décisions les concernant.

Par ailleurs, l’identification et le référencement immédiat des enfants à besoins spécifiques devront être renforcés afin d’assurer une meilleure prise en charge et, si besoin, un placement alternatif au sein d’une famille d’accueil, dès l’identification des enfants à risque.